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Kinésiologie psycho-émotionnelle : pourquoi mon cerveau « bug » !

Dernière mise à jour : 5 nov.

Vous est-il déjà arrivé de rester figé devant une décision simple… ou d’exploser pour un détail anodin ? Ces moments où le cerveau « plante » ne sont pas un signe de faiblesse. Ils montrent simplement que votre cerveau émotionnel prend le dessus et coupe temporairement l’accès à votre logique, un mécanisme de protection, pas un défaut.

Mais pourquoi cela arrive-t-il ? Qu’est-ce qui déclenche ces blocages ou ces débordements parfois soudains, même face à des situations banales ? Et surtout, comment retrouver clarté et équilibre ?

Dans cet article, nous allons voir comment fonctionne le cerveau émotionnel, pourquoi le passé peut resurgir dans le présent, comment repérer les signaux avant-coureurs d’un « bug », et comment la kinésiologie psycho-émotionnelle, en s’appuyant sur la neuropsychologie, aide à rétablir l’harmonie entre émotions, mémoire et pensée rationnelle.



vue du système limbique indiquant les structures impliquées dans la régulation émotionnelle : hippocampe, amygdale  et le cortex préfrontal

Le cerveau émotionnel : entre alerte et réflexion


Notre cerveau fonctionne grâce à plusieurs structures qui dialoguent en permanence :


  • L’amygdale : véritable détecteur d’alerte, elle réagit aux émotions fortes (peur, colère, honte…) avant même que nous ayons le temps d’y réfléchir. Elle agit principalement dans l’instant présent, détectant les menaces et émotions immédiates.

  • L’hippocampe : centre de la mémoire, il situe les événements dans le temps et distingue le présent du passé.

  • Le cortex préfrontal : siège de la pensée rationnelle, il régule l’amygdale et nous aide à prendre des décisions réfléchies. Il analyse la situation, intègre passé, présent et conséquences futures, et aide à réguler les réactions émotionnelles.


Quand tout va bien, ces trois acteurs travaillent en harmonie : nous percevons une émotion, nous l’analysons, et nous réagissons de manière appropriée. Mais lorsque la charge émotionnelle devient trop intense ou mal régulée, l’amygdale prend le contrôle… et le cortex préfrontal se retrouve « déconnecté ». C’est là que le cerveau « bug ».


La mémoire émotionnelle : quand le passé s’invite au présent


Nos émotions ne disparaissent jamais vraiment : elles s’inscrivent dans le corps et le cerveau sous forme de mémoire émotionnelle. Il existe deux grands types de mémoire :


  • Mémoire explicite (consciente) : nous nous souvenons clairement d’un événement et pouvons le raconter.

  • Mémoire implicite (émotionnelle) : le corps et le cerveau gardent une trace sensorielle ou affective, même quand le souvenir conscient s’efface.


Ainsi, une simple remarque aujourd’hui peut réveiller une ancienne blessure émotionnelle sans que nous comprenions pourquoi. Le cerveau réagit « comme si » le danger ou la douleur étaient toujours présents. C’est ce qui provoque ces réactions parfois disproportionnées.


Corde formant un noeud en forme de coeur avec un cerveau dessiné disant 'ERROR', illustrant un blocage émotionnel et mental

Blocages psycho-émotionnels : quand le cerveau s’arrête


Un blocage psycho-émotionnel se manifeste par l’incapacité temporaire de penser clairement ou de prendre une décision sous l’effet d’une charge émotionnelle intense. Il peut se traduire par :


  • Paralysie cognitive : le cerveau semble incapable de produire une solution ou une idée.

  • Silence intérieur : l’esprit se vide et devient difficile à concentrer.

  • Rumination : les pensées tournent en boucle autour d’un problème sans trouver de résolution.

  • Dissociation : la personne se sent déconnectée de ses émotions ou de son environnement.


Ces blocages sont souvent déclenchés par des émotions non résolues ou refoulées. Peur, honte, culpabilité ou colère peuvent s’accumuler silencieusement, et lorsque la charge émotionnelle dépasse un certain seuil, le cerveau « bug » pour se protéger comme un fusible qui disjoncte pour éviter l’incendie.

Parfois, le blocage survient même dans de petites situations quotidiennes : par exemple, rester figé face à un email sec d’un collègue ou à une critique légère, parce que le cerveau associe inconsciemment cette situation à une expérience ancienne douloureuse.


Débordement émotionnel : quand le cerveau explose


À l’inverse du blocage, le débordement émotionnel survient lorsque les émotions dépassent la capacité du cerveau à les réguler. Il se manifeste par :


  • Réaction impulsive : crier, pleurer ou agir sans réfléchir.

  • Hyperactivité mentale : pensées qui fusent dans tous les sens.

  • Sensibilité accrue : les stimulations extérieures deviennent écrasantes.

  • Fatigue émotionnelle : épuisement, anxiété ou tristesse prolongée.


Ce débordement est lié à l’incapacité temporaire du cortex préfrontal à moduler l’activité de l’amygdale. Plus la charge émotionnelle est forte, moins le contrôle rationnel est efficace, et plus le cerveau devient vulnérable aux réactions instinctives. Même des situations anodines peuvent provoquer des explosions émotionnelles disproportionnées.


Les causes profondes et les signes avant-coureurs


Plusieurs facteurs psycho-émotionnels contribuent aux blocages et débordements :

  • Traumatismes non résolus : expériences douloureuses ancrées dans la mémoire émotionnelle, déclenchant des réactions même des années plus tard.

  • Perfectionnisme et pression sociale : peur de l’échec ou du jugement paralysante.

  • Manque de sommeil ou fatigue : affaiblissent le cortex préfrontal et rendent le cerveau plus vulnérable aux « bugs ».

  • Manque de conscience émotionnelle : ne pas identifier ou exprimer ses émotions augmente leur intensité.

  • État interne temporaire : faim, douleur ou variations hormonales réduisent la tolérance et amplifient les réactions.


Signes avant-coureurs :

  • Irritabilité soudaine ou réactions disproportionnées.

  • Difficulté à se concentrer sur des tâches simples.

  • Pensées répétitives ou obsédantes.

  • Tension corporelle : maux de tête, crispations musculaires, palpitations.

  • Retrait social ou évitement de certaines situations.

Ces signaux indiquent que le système limbique (centre émotionnel) est suractivé et que le cortex préfrontal a besoin de soutien pour reprendre le contrôle.


un gros nuage en forme de coeur rose avec un bonhomme cerveau  symbolisant la libération des blocages et débordements émotionnelles

La kinésiologie psycho-émotionnelle : comment rééquilibrer le cerveau


La kinésiologie psycho-émotionnelle aide à restaurer l’équilibre du cerveau et du corps en s’appuyant sur des principes issus de la neuropsychologie :


  • Mouvements oculaires et corporels : ils stimulent les deux hémisphères cérébraux et facilitent l’intégration des émotions.

  • Verbalisation ciblée : elle engage le néocortex, met des mots sur l’expérience et transforme une mémoire émotionnelle implicite en souvenir conscient.

  • Réintégration temporelle : elle replace l’événement dans le passé, permettant à l’hippocampe de « dater » correctement le souvenir et à l’amygdale de réduire son alerte.


Ces actions combinées permettent au cortex préfrontal de reprendre les commandes, à l’amygdale de se calmer et au cerveau de retrouver clarté et sérénité. La kinésiologie n’efface pas les émotions : elle les réorganise pour qu’elles cessent de bloquer ou de déborder.


Conclusion : un cerveau qui apprend à respirer


Quand votre cerveau bugue, il ne vous trahit pas : il tente de vous protéger. Ces blocages et débordements émotionnels sont des signaux d’alerte, comme un fusible qui saute pour éviter la surchauffe. Plutôt que de les craindre, il est possible de les comprendre et de les transformer.

La kinésiologie psycho-émotionnelle s’appuie sur la plasticité cérébrale pour aider le cortex préfrontal à reprendre les commandes, calmer l’amygdale et remettre chaque émotion à sa juste place. Pas question d’effacer ce que vous ressentez : il s’agit de réorganiser vos réactions pour qu’elles cessent de vous bloquer ou de vous submerger.

En apprenant à écouter ces signaux avant qu’ils n’explosent, vous offrez à votre cerveau une véritable respiration. Petit à petit, les situations qui vous figeaient ou vous faisaient déborder deviennent plus claires, plus gérables, et vous retrouvez un dialogue apaisé entre émotion et raison.



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