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Esprit à 300km/h : maîtriser sa surefficience mentale

Dernière mise à jour : 5 nov.

Certaines personnes ont un mental comparable à une voiture puissante capable de rouler à 300 km/h. Dès le réveil, leurs pensées démarrent à toute vitesse : idées, projets, réflexions, émotions, tout se bouscule sans cesse. Cette activité mentale intense peut être une source incroyable de créativité, de résolution de problèmes et d’innovation. Mais elle peut aussi devenir épuisante si elle n’est pas maîtrisée, provoquant fatigue, anxiété et sentiment de décalage avec les autres.

Cette forme de pensée, appelée surefficience mentale, touche souvent les personnes hypersensibles, les individus à haut potentiel ou simplement celles qui ont un cerveau naturellement très rapide. Comprendre ce fonctionnement est essentiel pour transformer ce flot incessant de pensées en un moteur de vie, plutôt qu’en un fardeau quotidien.



Voiture de sport rouge avec le capot ouvert, révélant un moteur représenté sous forme de cerveau lumineux multicolore avec des faisceaux lumineux, illustrant le concept de la surefficience mentale

Qu’est-ce que la surefficience mentale ?

La surefficience mentale n’est ni une maladie ni un trouble. C'est une réalité neurophysiologique, un fonctionnement atypique du cerveau qui entraîne une acticité mentale rapide, multiple et simultanée. Certaines zones cérébrales, liées à la réflexion, la créativité et à l'analyse, sont particulièrement stimulées, ce qui explique la capacité à traiter plusieurs idées et informations en parallèle.

Ces caractéristiques principales sont:


  • Pensée en arborescence. Un échangeur autoroutier permanent avec de multiples directions, une idée en entraîne immédiatement plusieurs autres. Cela favorise la créativité et la résolution de problèmes, mais peut aussi submerger si le flot ne s’arrête jamais.

  • Hypersensibilité émotionnelle et sensorielle. Les personnes concernées perçoivent les détails et les ambiances avec une grande intensité. Une remarque anodine ou un bruit léger peut provoquer une réaction forte, comme une voiture sensible aux moindres obstacles.

  • Vigilance permanente. Un moteur qui tourne à plein régime sans pause. Le cerveau reste actif, analysant tout ce qui se passe. Cette hyperactivité peut générer de la fatigue mentale.

  • Sentiment de décalage. Beaucoup se sentent différents, incapables de ralentir ou de se synchroniser avec les autres. Cela peut créer un effort constant pour “adapter le moteur” et se conformer aux attentes sociales.


Bien conduit sur une route dégagée, ce mental intense et puissant filant à 300 km/h permet d’aller très loin très vite. Mal maîtrisé, il peut causer fatigue, stress et surchauffe.


Pourquoi ce mental devient-il envahissant et hors de contrôle ?


Un esprit rapide n’est pas toujours synonyme de sérénité. Lorsqu'il n'est pas canalisé, il peut vite s’emballer comme une voiture de sport lancée à pleine vitesse sur une route sinueuse sans conducteur expérimenté. Cet afflux de pensées incessant peut créer une sensation se surcharge et de perte de contrôle.


  • Ruminations incessantes. Les pensées tournent en boucle, revisitant le passé ou anticipant tous les scénarios possibles.

  • Difficulté à prioriser. Comme une voiture qui tente de prendre toutes les routes en même temps, le mental peine à se concentrer sur l’essentiel.

  • Auto-critique excessive. La personne juge chacune de ses actions sévèrement, cherchant la perfection.

  • Fatigue émotionnelle. Tout étant ressenti intensément, chaque conflit ou incohérence provoque un stress amplifié.


Ces manifestations ne sont pas des défauts, mais le signe que cette énergie mentale a besoin d'être dirigée, et une fois bien orientée elle peut devenir une formidable source d'efficience et de créativité.


Voiture de sport rouge avec moteur visible dégageant des nuages de fumée colorée et des éclairs lumineux, symbolisant l'épuisement  et le stress  de la surefficience mentale

Comment canaliser un mental suractif

Cette effervescence nécessite de la maîtrise pour éviter dérapage et sortie de route. Canaliser ce flots d'idées implique de structurer, prioriser et diriger cet esprit vif. Sans quoi, la pensée s'emballe, tourne en boucle ou se disperse, cherchant constamment la bonne trajectoire.


1.Organiser ses pensées

  • Faire des listes hiérarchisées. Prioriser les idées et tâches, construire un itinéraire adapté et ne pas s’égarer.

  • Utiliser des schémas visuels. Les mind maps (carte mentale) permettent de visualiser le réseau complexe des pensées.

  • Découper les objectifs. Avancer par petites étapes évite la surcharge.

  • Travailler par séquences courtes. (25 min de travail, 5 min de pause) ralentit le moteur sans le couper.


2. Apprendre à se calmer

  • Respirer profondément ou pratiquer la cohérence cardiaque permet de ralentir le flux mental et de retrouver concentration et sérénité.

  • Se détendre activement. Méditation, relaxation guidée ou yoga doux aident à relâcher les tensions physiques et mentales.

  • Observer ses pensées sans jugement. Les laisser passer, sans s’y accrocher aide à diminuer le stress et à retrouver une clarté d'esprit.


3. Dépenser l’excès d’énergie

  • S'adonner à une activité créative. Écrire, peindre, tricoter ou bricoler donne une sortie concrète au flot d’idées et stimule la créativité.

  • Pratiquer une activité physique régulière. Courir, nager, faire du vélo ou de la rando permet de réduire le stress accumulé.

  • Transformer les idées en projets concrets. Passer à l’action permet au mental de se focaliser sur des résultats tangibles plutôt que de rester bloqué dans des scénarios théoriques.


4. Renforcer l’estime personnelle

  • Reconnaître ses talents. Identifier ce qui fait sa force redonne confiance.

  • Accepter sa différence. Comprendre que ce mode de pensée est une richesse.

  • Apprendre à dire non. Poser des limites protège l’énergie et prévient l’épuisement.


5. Créer un environnement favorable

  • Réduire le bruit et les distractions. Un environnement calme facilite la concentration.

  • S’entourer de personnes bienveillantes. Les relations positives apaisent le mental.

  • Choisir des activités alignées avec ses valeurs. Cela nourrit l’énergie plutôt que de la gaspiller.


profil une femme avec un casque intégrale pilote une voiture à 300km /h illustrant la maîtrise de la surefficience mentale

Conclusion: transformer sa vitesse en atout


La surefficience mentale n’est ni un défaut ni une anomalie. C’est un moteur puissant, capable de créativité et d’innovation. La métaphore de la voiture à 300 km/h illustre parfaitement ce potentiel : bien conduite, elle permet d’atteindre des horizons insoupçonnés ; mal maîtrisée, elle entraîne fatigue, stress et perte de contrôle.

L’enjeu n’est pas de freiner ce mental, mais de l’accompagner et de le diriger grâce à l’organisation, la respiration, l’activité physique, l’estime de soi et un environnement favorable.

Pour aller plus loin, certaines approches comme la kinésiologie peuvent compléter ces pratiques. Elle aide à identifier et libérer les blocages énergétiques liés aux émotions et aux pensées répétitives, favorisant ainsi une meilleure gestion de cette effervescence. Avec de tels outils, le cerveau rapide devient non pas un fardeau, mais un moteur de vie et de créativité. " Bonne route ! "



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sources et références:

"couverture du livre, je pense trop de Christel Petitcollin ": fond blanc, silhouette de petit ange vue de face sur fond bleu remplie de flèches et de symboles blanc au dessus de la tête.

"couverture du livre, je pense mieux de Christel Petitcollin ": fond blanc, silhouette de petit ange vue de face  sur fond vert remplie de flèches et de symboles blanc au dessus de la tête.







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